1923 l'après guerre ou plutot devrais je dire l'entre deux guerres.
Un vent de renouveau souffle sur l'Europe.
Dans une crypte sombre au sein des tréfonds de la France, dans une ville incertaine.
Des crissements lointains se font entendre, alors que ni le jour, ni la nuit, ni même les années ne compte.
Ce n'est pas la première fois que des ondes parvienne jusqu'a moi, les bombes de la première guerre mondiale ont fais trembler la France jusqu'au plus profond de la mère patrie.
A ce moment là je ne ressemble guère plus qu'a un pantin, pantelant, une momie égyptienne sans rubans, posé comme un fêtu de paille sur le sol.
Courbé en deux, la tête dans la terre, les pieds en face, le dos a quelques centimètre d'un mur ossuaire, dans une position que si je la ressentai encore serait inconfortable.
Position que je n'avais pas adopter lors du commencement de ma torpeur temporaire, à cet instant, j'étais posé bien droit contre le mur de pierre.
Au loin les vibrations se poursuive, presque aussi impressionante que les bombes, dans une idée lointaine.
Des pas farouches marche prudemment dans la gallerie, creusé a une époque ancienne, avec ses arcs humides, et ses alcoves rempli d'ossements entremélés et de cranes a l'air narquois.
Il ne semble pas bien gai le petit homme, pas bien a l'aise devant ce spectacle morbide, petit homme rable, en tenue bleu, un casque sur le crane.
Je ne le vois pas mais je le sens, il approche à la fois curieux, naif et peureux.
-Que vois tu ?
Reverbère en echo une voix grave et à l'accent incertain.
-Cela ressemble a une ancienne crypte.
Répond le petit homme.
-Ah putain manquait plus que ça, on as du faire sauter trop a gauche, on trouvera rien ici, le minerai ne passe pas ou ils auraient déja tout pris.
Tandis que le petit homme continue d'avancer, je sens son coeur battre, un mineur, l'autre voix sans doute un contremaitre, et quelques autres personnes un peu plus loin dont je sens vaguement la présence.
Le petit homme interloqué sans doute par ma stature et cet poupée de chiffon a taille humaine pantelante ce a quoi je devais surement ressembler s'approcha de moi.
-Ouoh ça pue... oh putain des rats !!! Ca va jusqu'a ou ce machin... grand gaillard t'es plus tout frais toi.
Dit il, en posant sa main ganté sur mon épaule.
-Mourir seul dans cet grotte ... enfin t'as des copains...
Dit il en relevant le regard vers les amas d'ossements dans l'alcove juste au dessus de moi.
Avant qu'il n'ait pu émettre un cri, mes crocs se plantèrent dans sa gorge luisante de sueur, il faisait chaud quand on s'approchait du centre de la terre. Il déglutit fortement, et je lui pompai chaque litres de sang tandis qu'il mourrait entre mes bras revitalisés.
Je le posai sur le coté à peu près a l'emplacement ou je me trouvai.
-Une éternité de compagnie oui..., je te l'offre.
Je me levai alors, m'étirai et parti en direction de la sortie, même si pour cela j'avais a passer devant quelques témoins embarrassants... l'ombre était ma plus fidèle alliée...
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